Cette catégorie va traiter du transfert de technologies. En général, les résultats issus de la recherche universitaire et ou des centres de recherche suivent le processus normal de protection de la propriété intellectuelle. Par la suite, la propriété intellectuelle protégée fait l'objet soit d'octroi de licence d'exploitation ou de création de spin-off/start-up. Ce transfert de technologies du milieu de la recherche vers l'industrie constitue le transfert.

Selon la définition proposée par le réseau des centres collégiaux de transfert de technologies (CCTTs) du Québec qui regroupe plus de 59 centres,  le transfert technologique est un processus de transfert d’une invention protégée ou pas (ou découverte) issue de la recherche fondamentale ou de la recherche appliquée vers une industrie qui aura pour objectif de la commercialiser grâce au développement de nouveaux produits et/ou de nouveaux services. Ce concept peut se faire dans tous les domaines, comme les sciences, les énergies renouvelables et non renouvelables, l’environnement, la santé, l’agriculture, internet, l'écologie industrielle et bien plus. Les acteurs mobilisés pour un transfert de technologies sont nombreux : les chercheurs et organismes de recherche, les universités, les entreprises, les startups, les gouvernements, les investisseurs, les organismes subventionnaires, les organismes impliqués dans la  propriété intellectuelle et la valorisation des projets d'innovation.

Le transfert technologique peut se faire de différentes manières. Nous explorons ici le transfert technologique interne et externe, entre différentes organisations ou entre pays (...)




Le transfert de technologies et le contrôle de la qualité

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La maitrise de la connaissance technologique est actuellement un élément central pour faire face à une concurrence internationale basée sur la compétitivité et sur une différenciation des capacités. 

L’enjeu du transfert de technologie pour les pays et particulièrement pour ceux en voie de développement consiste alors à conjuguer l’acquisition de compétences externes avec le développement de compétences propres, dans le but de procurer au pays un avantage concurrentiel distinctif.  

Le transfert de technologie devient alors un processus d’apprentissage organisationnel et collectif qui permet de s’engager dans de nouvelles trajectoires technologiques pour se repositionner au sein de l’économie mondiale.  

Ainsi, les projets de transfert de technologie et aussi d’innovation présentent dés lors des intérêts au sein des sphères politique et socio-économique. Il devient alors crucial de s’intéresser au modèle de management de ces projets, d’identifier les facteurs favorables et les entraves.